- Cyril GAZEL
Déculottée... la fessée !

Il aura fallu attendre 29 ans pour que la France se mette en conformité avec la Convention Internationale des Droits de l'Enfant signée en 1990 !
Mais nous y voilà... nous sommes le 56ème pays à interdire les violences éducatives ordinaires. Au placard, la fessée, la claque, le martinet ou la cuillère en bois... !
Foncièrement pas de révolution, car la loi dite "anti-fessée" promulguée le 11 juillet 2019, rappelle simplement un article du Code Civil stipulant que "l'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques."
Pour rappel : les actes de maltraitance sont punis de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende. Toutefois, les sanctions pénales varient en fonction de circonstances aggravantes. Les peines sont plus lourdes, jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle, notamment lorsque les actes de violence ont été commis :
de façon répétitive ;
sur un mineur de 15 ans (en droit, « mineur de 15 ans » signifie « individu de moins de 15 ans ») ;
avec usage ou menace d'une arme ;
avec préméditation ;
à l'intérieur d'un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l'occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d'un tel établissement ;
par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur le mineur.
Alors il ne reste plus qu'une chose à faire, et réfléchir à des mesures éducatives intelligentes qui permettront à tous de grandir sans traumatisme. Et vous vous sentez dépassé, contactez nous pour en parler et trouver ensemble des mesures adaptées.